Rechercher dans ce blog

jeudi 11 octobre 2018

HISTOIRE : HANNIBAL ET LES ROMAINS...

LES ROMAINS…. Sont bien revenus…..
Sous l’Empire romain, une véritable cité fut fondée dans la plaine au détriment de Barri, site perché ne permettant pas un développement urbain classique. 


Située dans un vallon semi-circulaire entouré de collines, Augusta Tricastinorum devint alors la capitale du Tricastin Romain au cours de la Pax Romana. Elle aurait été élevée au rang de colonie latine de la Narbonnaise, Municipe détenant le pouvoir politique et administratif, représentant Rome, honneur dont peu de villes de la Province romaine peuvent s’enorgueillir. Elle fut dotée d’une enceinte s’inscrivant dans une centurie d’un des cadastres romains découverts à Orange. 

On signale le passage d’Hannibal dans Polybe et Tite Live mais aussi dans « l’Histoire de Polybe traduite du Grec par Dom Vincent Thuillier avec un commentaire ou un corps de science militaire par M.de Folard » en 1620. 

Hannibal franchit le Rhône entre Orange et Avignon puis le Scoras (que l’on pense être l’Eygues). On ne sait pas ensuite par où passa Hannibal . Certains disent qu’il monta jusqu’à Lyon mais on lit dans ce livre : « Il est certain qu’Annibal n’avait que faire de se couvrir de l’Isère contre les Romains, deux marches lui suffisaient pour arriver dans un pays ou ils n’eussent jamais osé l’attaquer. Scipion ne pensa jamais de l’inquiéter dans sa marche , il n’était venu que dans l’unique but de l’arrêter au passage du Rhône et de se joindre aux Gaulois qui s’étaient portés sur le bord de ce fleuve. Les Tricastins n’étaient pas sujets de ceux de Marseille. Annibal en entrant dans leur pays n’avait rien à craindre des forces romaines et des gaulois leurs alliés…» puis plus loin « Polybe s’accordera avec ce que Tite Live, Silius Italicus et Ammien Marcellin nous ont dit, qu'Annibal arriva aux Alpes par les Tricastins, les Vocontiens & les Tricoriens. » 



Plus d'infos sur : "Le Tricastin de Rodolphe Bringer" Editions CERCAR - Commande à : AEFO, 6, lotissement fanfinette le bas 84600 VALREAS  ou à : aefoenotourisme@gmail.com - 10€ franco de port

lundi 8 octobre 2018

HISTOIRE : LES TRICASTINS

LES TRICASTINS

Le mot « Tricastin », vient de celui de la peuplade gauloise qui habitait cette contrée. Il a été compris – de travers - comme une expression latine signifiant « trois châteaux » (tricastri) d’où le nom de St-Paul. Les Tricastins (latinisé en Tricastini) sont un peuple celto-ligure de la Gaule narbonnaise. La première colonie identifiée entre l'an - 400 et l’an 0. Ils habitèrent sur le Rhône, et leur capitale fut nommée Augusta Tricastinorum par Pline l’ancien et Silius Italicus. 


Rodolphe Bringer a écrit une légende de cette époque qui s’appelle « IRCA Fille des Tricastes ». 

Bringer explique la vie des Tricastes à Bergoiate (Bourg Saint-Andéol) où l’autosuffisance était encore de mise dans la vie de tous les jours : 

« Bergoiate se suffisait à elle-même. Ses laboureurs faisaient pousser l’orge et le seigle, cultivaient la vigne et l’olivier ; les brebis qui paissaient au bord des marais fournissaient le lait que l’habile Tricastin savait transformer en savoureux fromages et la laine dont on taillait les vêtements. La forêt environnante donnait le gibier et surtout les petits porcs sauvages dont les halliers étaient abondamment peuplés. Quant aux objets de première nécessité , l’ouvrier Tricaste savait les façonner. Des cordiers tordaient le chanvre, des tisserands tissaient la laine des moutons que filait chaque ménagère ; les potiers pétrissaient l’argile en vases divers ; les vanniers faisaient des corbeilles et des nasses ; et sur le bord de la petite rivière qui coulait à l’occident et que peuplaient les castors, d’habiles tanneurs faisaient avec les peaux de bêtes un cuir solide et fort. Et sans souci du luxe, ignorants de civilisations orgueilleuses, insouciants du commerce, les Tricastes échangeaient entre eux les objets dont ils avaient besoin.. Aussi Bergoiate ne connaissait-elle ni pauvres ni riches ; chacun travaillait et vivait heureux dans sa médiocrité. » 

Le conte décrit le début du commerce fluvial pour transporter le blé des marchands voconces jusqu’à Massilia par le Rhône, alors que les premiers romains débarquent en éclaireurs sur les bords du Rhône et demandent l’hospitalité. Irca , fiancée à un Tricaste tombe amoureuses d’un Romain qui tue son fiancé et s’enfuie avec lui. Alors le chef du Village, grand-père d’Irca, qui était réticent pour donner l’asile aux romains vitupéra en ces termes : 

« Maudit soient ceux qui ont laissé les étrangers aborder dans Bergoiate, gémit-il. Ils ont tué un des nôtres, ils ont enlevé la fille de mon fils, mais ils ne s'arrêteront pas là...! Je vous le prédis : un jour ces hommes reviendront, car ils ne savent pas se contenter des bienfaits que les divinités ont placé à portée de leurs mains ! Alors, ils détruiront vos huttes, ils tueront vos femmes et vos enfants, ils vous chasseront de votre pays et c'en sera fait des Tricastins et de toutes les Gaules ! Mais moi, je ne verrai pas ces choses ! 

Et les habitants de Bergoiate frémirent, car ils pensaient : « Malheur à nous qui avons laissé l'étranger aborder dans notre pays ! ». 

Cette Tribu gauloise des Tricastins est mentionnée par des textes latins, sur le territoire de la ville actuelle. Le pays qu'ils habitèrent se situe principalement là où est maintenant la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux. 

Il semble qu’ils édifièrent leur première ville connue sur la colline de Barri (du celte « Bar » signifiant rempart) appréciable pour sa position défendable dominant la vallée du Rhône. Cet oppidum (habitat fortifié de hauteur) devint capitale des Tricastini du IVème à la fin du 1er siècle avant J.C. avant l’occupation romaine. La présence des Tricastini dans la plaine est par ailleurs attestée par un habitat du Vème siècle avant notre ère découvert dans la cour de l’hôtel de l’Esplan, dans le centre historique de Saint Paul Trois Châteaux. 

La prédiction de GALOHIN rapportée par Bringer dans son conte eut bien lieu car bien sûr , il est plus facile d’écrire l’Histoire quand on connait déjà la fin …..donc



Plus d'infos sur : "Le Tricastin de Rodolphe Bringer" Editions CERCAR - Commande à : AEFO, 6, lotissement fanfinette le bas 84600 VALREAS  ou à : aefoenotourisme@gmail.com - 10€ franco de port

mardi 13 mars 2018

GÉOGRAPHIE : LA RECONNAISSANCE

Dans leurs écrits les amis du Tricastin, le plus souvent "Rodolphe Bringer"  ont publié de nombreux textes regroupées sous le titre générique « Ballades en Tricastin » qui sont des courtes descriptions des villes et villages et aussi de quelques lieux-dit de la région qui en font un véritable guide touristique. Histoire, description des monuments, impressions de visite, souhaits pour le futur. Tout y est : c’est un  trésor pour ceux qui s’intéressent à la vie ou à l’état de leur commune en 1920. De Pierrelatte à Nyons, en passant par Chamaret, Grignan, Grillon et Valréas,  de Saint-Paul à Bourdeaux en passant par Bollène, Suze, Dieulefit ou Vesc les plus importantes communes ont eu chacune droit à un reportage. Sans oublier le Val des Nymphes (Bois sacré des Tricastins)  Barri , Bauzon ou le Roubion Eugène Martin, félibre de Montségur et ami de Bringer  a décrit en vers  les caractères de ce Tricastin qui

n'en manque pas, pour mieux le connaître et l'aimer.

" Ma maire es la Prouvènço
Lou Doufinat moun paire, e dintre sa jouvenço 
Fuguère soun enfant, car siéu lou Tricastin. 
De ma maire ai garda lou regard qu'esbrihaudo, 
La clarour de soun frount, lis alenado caudo, 
Lou zounzoun de si cant e la grando bèuta 
Que fai de la Prouvènço uno superbo fado. 
De flour e d'ôulivié sa tèsto envirounado 
Me n'a pourgi bèn tant que n'en pode pourta. 

Mai d'elo ai conserva la lengo, li coustumo :
 Légèndo e tradicioun fan la plus bello plumo
A moun capèu reiau,ufanous souveni.
De moun paire ai garda la tournuro eleganto
La voues noblo, un pau frejo, e sèmpre pertoucanto,
E d'un geste autourous, me mostro l'aveni."
traduction
"Ma mère est la Provence
Le Dauphiné mon père, et dans sa jeunesse
Je fus son enfant, car je suis le Tricastin.
De ma mère j'ai gardé le regard éblouissant
La clarté de son front, l'haleine chaude,
Le gazouillis de ses chants et la grande beauté
Qui fait de la Provence une superbe fée.
De fleurs et d'olivier sa tête entourée
M'en a offert autant que je n'en puis porter.
Mais d'elle j'ai conservé la langue, les costumes :
Légendes et traditions font la plus belle plume
A mon chapeau royal magnifique souvenir.
De mon père j'ai gardé la tournure élégante
La voix noble, un peu froide, et toujours touchante,
Et d'un geste hautain, il me montre l'avenir."

                            La Reconnaissance 

Dans le numéro  99 de la revue datée d'avril-mai 1939, il publie un éditorial sous le titre "Enfin.." dans lequel il relate la venue d'Albert Lebrun, Président de la République, à Montélimar pour inaugurer le monument d'Emile Loubet. A l'heure des toasts, le Président prononce les paroles suivantes : 
"Montélimar, enfin capitale de ce Tricastin, qui, de la Drôme à l'Eygues, et du Rhône aux derniers contreforts alpins étale l'abondance de ses cultures.." 
Et Rodolphe Bringer de conclure son article par : "Et voilà... Amis du Tricastin, vous tous qui avez collaboré à la renaissance de notre petite patrie, pensez-vous que n'avez pas droit, à cette heure d'être fiers de votre œuvre ?.."
Il est  intéressant de constater qu’avec cette reconnaissance officielle après plus de 13 ans de militantisme, de communication, d’animation du Pays et bien sûr avec la drôle de guerre qui va bientôt commencer  le numéro 100 marque la fin de la parution du Tricastin alors que Bringer va s’éteindre dans l’oubli 4 ans plus tard.....


Plus d'infos sur : Le Tricastin de Rodolphe Bringer" Editions CERCAR - Commande à : AEFO, 6, lotissement fanfinette le bas 84600 VALREAS   ou à : aefoenotourisme@gmail.com - 10€ franco de port


GÉOGRAPHIE : LE TRICASTIN ET SA CAPITALE

GEOGRAPHIE
Au niveau du nom déjà, alors que maintenant ce Pays est connu sous ce nom de Tricastin, le mot Tricastin était ignoré dans les années 20. C’était le bas Dauphiné, la porte de la Provence, bref un pays sans nom, inconnu, caché, anonyme  …. Rodolphe Bringer avec ses amis va tout mettre en œuvre pour lui tracer des limites géographiques reconnues de tous. 
Alexandre Chevalier , historien et ami de Bringer dont nous parlerons plus loin , essaye dès les premiers numéros de la Revue, en 1926, d’en tracer les limites historiques de l’époque des Tricastini  aux Evêques de Saint-Paul en passant par les Romains et Hannibal.
Pour Rodolphe Bringer, le Tricastin commence à Montélimar car c'est la ville la plus importante de la Région, mais la porte de la Provence reste pour lui Donzère car, comme le dit un vieux dicton provençal :
"Li Grango, La Berro, La Lènco
Aqui començo la Prouvenco.
L'oulivo, la miougrano, à l'éuse embouscassi,
An di despièi de tèms : Arrestan-nous eici !" (*)
"Les Granges Gontardes, la Berre, la Lance 
Ici commence la Provence 
L'olive, la grenade, à l'yeuse qui s'abrite 
Ont dit depuis longtemps : Arrêtons-nous ici."
(*) Cité par J. CHARRETON "De la Provence.." 1932
Cette opinion est partagée aussi par Elisée Reclus qui appelle Donzère, "le vrai midi", Jean Brunhes qui parle de "la porte de Donzère" ou Félix Grégoire : "le robinet de Donzère qui ouvre toutes grandes au fleuve les portes du soleil... défilé long d'une lieue, où le Dauphiné serre une dernière fois, mais éperdument son fleuve dans ses bras avant de le livrer à la Provence."
Le Tricastin est bien donc à la conjonction du  Dauphiné et de la Provence   
A l'ouest, le Rhône, frontière naturelle s'impose d'elle-même. 
Au sud c'est l'Eygues, la frontière historique entre les Cavares et les Tricastini (dont nous parlerons plus loin), le Scoras de Polybe (Narrateur de l'expédition d'Hannibal franchissant le Rhône), le Biscaras de Tite-Live, l'Eigre selon Danville en 1745, ou l'Egre qui séparait à l'époque gallo-romaine la cité Augusta Tricastinorum (Saint Paul), de celle d'Arausio (Orange).
Mais c’est à l'Est, que Rodolphe Bringer se montre le plus "inventeur". En se basant sur l'architecture des fermes, des châteaux et des églises, sur ses connaissances des populations et de leurs habitudes, leurs migrations, leur parler provençal, les marchés qu'ils fréquentent, il fixe les limites à Nyons, La Lance, La Roche Saint Secret et Dieulefit (et même Bourdeaux) pour rejoindre Montélimar. Le Tricastin de Rodolphe Bringer a la forme d'un triangle équilatéral dont les trois sommets seraient Montélimar, Piolenc et Nyons.
Il n'hésite donc pas à englober ce qui n'est à cette époque encore que le canton de Valréas et qui va devenir dans les années soixante dix "l'Enclave des Papes".
Possédant de solides amitiés à Valréas,  écrivant dans des revues valréassiennes, il connaît l'attachement de la population à son histoire liée au pape depuis 1317, date d'achat des droits sur  Valréas par Jean XXII, il sait l'appartenance au département du Vaucluse mais cela n'infléchit pas son opinion : Pour lui Valréas est Tricastine.


Il résume ainsi le Pays en 1926 :
«  Car si le Tricastin est ignoré du reste de la France, pour la généralité de mes compatriotes le TRICASTIN est l’habitant de Saint-Paul 3 châteaux et je vais étonner pas mal de mes lecteurs en leur apprenant que les Valréassiens, comme les Montiliens sont aussi Tricastins que ceux qui ont vu le jour aux pieds de la Montagne de Sainte Juste. Certes les avis sont partagés sur les limites du Tricastin mais qu’il aille là-bas ou s’arrête ici il n’en est pas moins une région fort pittoresque, infiniment curieuse et possédant en propre ses coutumes, ses mœurs et sa langue qui ne sont pas celles des pays environnants. Car nous ne sommes pas plus Provence que Dauphinois, nous sommes Tricastins et il faut nous en contenter ».

En 1928 Alexandre Chevallier publiait ses études sur les limites du Tricastin qui rejoignaient peu ou prou celles de Bringer qui exultait en Janvier 1929 :
«   Qu’ai-je vu ? C’est entre le Rhône, l’Aygues, la Drôme et cette barrière de hauteurs que sont les monts de Saou, Couspeau et les montagnes de Vaux qu’existait un pays admirablement délimité au point de vue purement physique et je me suis dit que ce Pays ne pouvait être chose que le Tricastin ! Et ce qu’il y a de curieux, c’est que suivant des chemins différents, avec Alexandre Chevallier, nous sommes arrivés au même résultat…Et maintenant ces bons vieux Tricastins habitaient-ils réellement entre ces frontières je serais bien empêché de vous en fournir la preuve. Mais volontiers j’offrirais un kilo de nougat fin à celui qui me prouverait le contraire ! D’ailleurs qu’importe ! ».
On le voit avec son humour et son sens de la répartie il était aussi homme à être de mauvaise foi s’il le fallait……pour défendre sa cause
Voici donc les limites du Tricastin de Rodolphe BRINGER
LA CAPITALE DU TRICASTIN ? 
Grave question
La capitale du Tricastin de Rodolphe Bringer est Saint-Paul-des-Tricastins dont il déplore la mort lente à l'époque. Mais il ne contredit pas le président  Albert Lebrun quand celui-ci désignera  Montélimar comme capitale, et, habitant Pierrelatte, là où il a tant vécu et où est mort, il a beaucoup œuvré pour le renom et le rayonnement culturel de cette ville ( fondateur du Théâtre du Rocher) . Mais Saint-Paul depuis l'antiquité a toujours été la capitale du Tricastin. Et l’on ne peut lui ôter ce titre de capitale


Plus d'infos sur : "Le Tricastin de Rodolphe Bringer" Editions CERCAR - Commande à : AEFO, 6, lotissement fanfinette le bas 84600 VALREAS  ou à : aefoenotourisme@gmail.com - 10€ franco de port

BIOGRAPHIE 1929 - 1943

 On dit qu'il a écrit un conte par jour pendant cinquante ans. La ville de Pierrelatte possède un fonds privé important, legs de sa fille Mireille Bringer.  Les archives de la ville renferment près de 2500 lettres de lui ou qui lui sont adressées, des centaines d'articles de presse le concernant, des éloges des académiciens français Pierre Benoît, Georges Lecomte, Roland Dorgelès et bien d'autres. Ainsi que la collection presque complète de la revue "Le TRICASTIN". On peut toujours les consulter.
Il a signé ses articles sous le nom de Rodolphe BRINGER, mais aussi Roger BRINDOLPHE, le Troglodyte, le Roudeïrou, lou Barulaïre, le Roudelaïre, Lou Pebrounié.. Il était surnommé "le père du Tricastin", on disait à Paris "le Tricastin…..capitale BRINGER.." 

Deux thèses lui ont été consacrées par Jean Bruel :
- Une Thèse de Doctorat de 3e cycle de littérature française : "Rodolphe BRINGER-Etre et paraître ou la dénonciation des apparences". Université Paul Valéry -Montpellier 1979 
- Une Thèse de Doctorat d'Etat es-lettres : "Rodolphe BRINGER, journaliste et romancier populaire - Militantisme et humour de la Belle Epoque aux Années Folles" Montpellier l983.
L'université Paul Valéry de Montpellier possède le fonds privé le plus important de l'œuvre de Rodolphe BRINGER.  
D'Yvan Audouard : "Une thèse sur BRINGER, ça l'aurait drôlement fait rire", de sa fille Mireille : "dans notre famille, rire était plus important que tout... même que l'argent."
Sa devise personnelle : "LIRE . ECRIRE . CONTER" et pour "son" Tricastin" Connais ton pays...et le fais connaître».
Il décède  le 3 Mai 1943 à Pierrelatte (Drôme).

 Plus d'infos sur : "Le Tricastin de Rodolphe Bringer" Editions CERCAR - Commande à : AEFO, 6, lotissement fanfinette le bas 84600 VALREAS  ou à : aefoenotourisme@gmail.com - 10€ franco de port